• Thème 3 - GÉRER LES OCÉANS ET LEURS RESSOURCES


    CONNAISSANCES
    Les ressources océaniques
    La gestion et le partage des ressources océaniques constituent un enjeu et une source de rivalités entre les États, en partie régulées par le droit international.


    DÉMARCHES
    Une étude de cas au choix:
    Une zone de pêche
    - dans l’Atlantique nord ;
    - en zone tropicale.
    Cette étude débouche sur la question de la gestion durable de la ressource océanique et des rivalités que suscite son exploitation.

    CAPACITÉS
    Localiser et situer la zone de pêche choisie.
    Décrire les enjeux et les acteurs d’un conflit lié à la pêche
     

     

    La surpêche

     

     

     


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  • Thème 2 - LA QUESTION DE L’ACCÈS À L’EAU


    CONNAISSANCES
    La ressource en eau
    L’eau douce est une ressource partiellement renouvelable et inégalement répartie. Sa rareté engendre des conflits et nécessite des arbitrages. Des aménagements sont nécessaires pour garantir l’accès à l’eau.


    DÉMARCHES
    Une étude de cas au choix:
    L’exploitation, la consommation et la distribution de l’eau
    - dans un pays du Maghreb ;
    - en Australie.
    L’étude de cas est mise en contexte au niveau mondial en s’appuyant sur des cartes et des données statistiques : inégal accès des hommes à l’eau, conflits pour l’eau.


    CAPACITÉS
    Localiser et situer :
    − les régions où l’eau douce est abondante et les régions où elle est plus rare.
    − les régions où une partie importante de la population n’a pas accès à une eau saine.
    Décrire un conflit pour l’eau en mobilisant plusieurs niveaux d’échelles

     

     

     

     

     

    Le Forum mondial de l'eau s'est achevé ce dimanche à Istanbul sur un constat: l'humanité doit impérativement protéger l'accès à l'eau, alors que la croissance démographique et le changement climatique menacent les ressources. «Il n'y a pas, pour l'instant, de guerres de l'eau, mais il y a une crise de l'eau», a résumé Laurent Stefanini, ambassadeur délégué à l'environnement, en marge de la présentation du Partenariat français pour l'eau (PFE).

    Un constat mais aussi un échec: La notion de «droit à l'accès à l'eau», réclamée avec force par nombre d'ONG et plusieurs pays, ne figure cependant pas dans ce texte, dont la signature coïncide avec la Journée mondiale de l'eau.

     

    9 d'humains milliards en 2050

    La population mondiale devrait passer de 6,5 milliards d'humains aujourd'hui à 9 milliards en 2050. Suivant ce rythme, la demande en eau devrait augmenter de 64 milliards de m3/an, selon l'ONU.

    «A cet instant de l'histoire de l'eau, nous nous trouvons confrontés à un défi majeur: utiliser plus de ressources en eau et en même temps les protéger, les valoriser, les conserver et même les réutiliser», a averti Loïc Fauchon, président du Conseil mondial de l'eau, co-organisateur de l'événement avec la Turquie.

    L'agriculture consomme trop d'eau

    La croissance démographique va forcément accroître les besoins alimentaires. Or «l'agriculture représente 70% des consommations d’eau», rappelle à 20minutes.fr Jean-Marc Faures, spécialiste de la mise en valeur des terres et des eaux à la FAO. «Et dans l'agriculture, c'est l'élevage qui est le plus gourmand.» Avec l'augmentation de consommation de viande dans le monde, due aux demandes des pays émergents, la pression sur les ressources en eau est donc de plus en plus forte.

    Le spectre du changement climatique alourdit un peu plus un tableau déjà sombre. «Il sera ressenti d'abord et avant tout à travers l'eau, que ce soit avec les sécheresses, les inondations, les ouragans, la fonte des glaces ou la montée des océans», rappelle Mark Smith, qui dirige l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN).

    Réfugiés climatiques

    Géographiquement, les prévisions restent floues, mais «les experts s'accordent pour dire que la sécheresse va toucher le pourtour méditerranéen, et notamment le sud de la France et les pays de la rive sud», annonce Jean-Marc Jancovici. Il semble également acquis que le Bangladesh est menacé par les inondations et que le désert de Gobi va gagner du terrain. Des modifications qui vont, dans les années qui viennent, chasser des populations entières de leur lieu de vie habituel. Environ 1 milliard de personnes dans le monde n'ont déjà pas accès à l'eau potable et 2,5 milliards ne bénéficient pas d’un système sanitaire décent.

    Risques de conflits

    L’accès aux ressources en eau a toujours posé des problèmes diplomatiques, ils risquent de s’amplifier. Mékong, Congo, Nil, Danube, Amazone, Niger: la gestion des fleuves transfrontaliers est un enjeu crucial d'une «diplomatie de l'eau». «Nous devons impérativement aboutir à une coopération stable avant que la concurrence pour les ressources en eau ne devienne trop aiguë», explique Flavia Loures, chargé du droit international au sein du WWF.

    Dans certaines régions, le sujet reste très sensible. «Les pays en position de "château d'eau" par rapport à leurs voisins sont plutôt réticents car ils craignent une ingérence dans leurs affaires intérieures», résume un diplomate européen, qui cite l'exemple de la Chine, en position «hydro-hégémonique».

    Autre exemple de conflit lié à l'eau: le Proche-Orient. «Les Palestiniens ne devraient pas être contraints d'attendre qu'un accord de paix soit conclu avant d'être autorisés à utiliser une part légitime des ressources en eau transfrontalières», a déclaré le président palestinien Mahmoud Abbas

     

     


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  • III- DES HOMMES ET DES RESSOURCES
    ( environ 35% du temps consacré à la géographie )
    On traitera seulement trois thèmes parmi les cinq suivants


    Thème 1 - LA QUESTION DES RESSOURCES ALIMENTAIRES


    CONNAISSANCES
    La sécurité alimentaire mondiale Elle dépend de plusieurs paramètres : l’augmentation des productions et leur qualité pour répondre à une demande croissante, les échanges des ressources agricoles à travers le monde et la préservation de l’environnement.


    DÉMARCHES
    Une étude de cas au choix :
    − Étude comparée de la situation alimentaire dans deux
    sociétés différentes.
    − Le Brésil.
    L’étude de cas est replacée dans le contexte mondial à partir de cartes et de données statistiques concernant la production agricole et l’alimentation dans le monde.


    CAPACITÉS
    Localiser et situer les pays étudiés
    Décrire et expliquer une situation alimentaire (sous alimentation, famine….)
    Localiser et situer, pour quelques produits agricoles majeurs, les grandes régions de production et de consommation dans le monde.


    2500Kcalories/jours sont nécessaires.

    Il faut une production agricole de plus en plus importante pour nourrir une population de plus en plus importante  (1 milliard en 1900,  7 milliards aujourd’hui).

    1,5 milliards en surpoids.

    500 millions d’obèses.

    1 milliard de personnes qui souffrent de la faim.

    40 000 personnes qui meurent de la faim chaque jour.


    A Dans les pays riches

    Il y a deux problèmes alimentaires majeurs :

    -         Obésité lié à une mauvaise alimentation (25% de la population)

    Surpoids

    Diabète de type 2.

    Problème d’autonomie, d’articulation.

    Problèmes cardiaques (infarctus)

    Alimentation trop salée (hypertension, infarctus).


    Seule solution, modifier l’alimentation.

     


     


    B Les défis d’aujourd’hui

     

     

    Développement Durable

    Limiter

    Favoriser

    Société

    Sous nutrition.

    Sous alimentation.

    Limiter les inégalités d’accès aux aliments.

    Augmenter les revenus des plus pauvres.

    Accès aux produits alimentaires.

    Economie

    Gaspillage.

    Réduire le nombre de paysans sans terre.

    Augmenter la production agricole sans polluer.

    Echanges de ressources alimentaires.

    Environnement

    Epuisement des sols. Désertification.

    Usage de produits chimiques.


    Une agriculture qui respecte l’environnement.

     


     



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  • Thème 4 - LA PAUVRETÉ DANS LE MONDE

    (obligatoire)


    CONNAISSANCES
    Pauvreté et développement
    Une part importante de l’humanité vit dans la pauvreté. La pauvreté constitue un frein au développement et un accélérateur des crises environnementales.


    DÉMARCHE :
    Des exemples appuyés sur des paysages permettent de décrire les conditions de vie de populations pauvres.
    Les inégalités socio-spatiales sont prises en compte aux différentes échelles.
    À l’échelle mondiale des cartes et des indicateurs statistiques (indicateurs de pauvreté humaine, de richesse et de
    développement humain) sont confrontés pour mettre en évidence les inégalités de développement.


    CAPACITÉS
    Décrire :
    - les conditions de vie d’une population pauvre
    - les inégalités à différentes échelles.
    Lire et décrire une carte significative de la richesse et de la pauvreté dans l’espace mondial
    Localiser et situer les pays les plus pauvres du monde


    IPH : Indice de Pauvreté Humain qui repose sur 3 critères

    -        Durée de vie.

    -        Conditions de vie (l’eau, le logement)

    -        Accès au savoir.

    - Il y a de grands écarts entre les pays.

    Voir doc b page 282


    Sao Paulo : Le contraste est très fort dans les pays pauvres entre les classes sociales. Plus le pays est développé, plus la classe moyenne est importante.

    Ex : Le bidonville de Kibera doc 6 page 272

    -        Pas de réseau d’assainissement (égouts)

    -        Pas de traitement des déchets.

    -        Pas d’eau courante.


    Cela développe des maladies. Il faut aller chercher de l’eau. Cette situation est intolérable au niveau moral.

     

    .Exemple de Sao Paulo (Brésil)

    Sao Paulo - Brésil - Bidonville

    Sao Paulo - Brésil - Bidonville


     

     
     
     
     
     
     
    Carte de l'urbanisation du monde en 1950.
    Source: © HISTGEOGRAPHIE.COM, d'après World Urbanization Prospect
     
     
    Carte de l'urbanisation du monde en 2010.
    Source: © HISTGEOGRAPHIE.COM, d'après World Urbanization Prospect
     
     
    Carte de l'urbanisation du monde en 2025 (prévisions).
    Source: © HISTGEOGRAPHIE.COM, d'après World Urbanization Prospect
     

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  • Thème 3 - DES INÉGALITÉS DEVANT LES RISQUES


    CONNAISSANCES
    Risques et développement
    L’inégale vulnérabilité des sociétés face aux risques est le résultat de différents facteurs parmi lesquels le niveau de développement occupe une place majeure. L’action de l’homme dans l’aménagement des territoires et sa perception des risques aggravent ou réduisent l’exposition aux risques.


    DÉMARCHES

    Deux études de cas :
    Une catastrophe naturelle
    - dans un pays développé,
    - dans un pays pauvre.
    La comparaison démontre que deux aléas d’intensité voisine frappant deux sociétés différentes peuvent provoquer des dommages de nature et d’ampleur inégales. Ces études de cas sont mises en contexte au niveau mondial en s’appuyant sur des planisphères que l’on confronte (répartition de la population, risques naturels, Indice de Développement Humain…).


    CAPACITÉS

    Localiser et situer les deux pays étudiés
    Décrire une catastrophe naturelle et ses conséquences
    Expliquer :
    - la différence entre les conséquences d’une catastrophe dans un pays du Nord et dans un pays du Sud.
    - la relation entre vulnérabilité et développement

     

     


     

     

    L’intensité des séismes est mesurée sur une échelle de 0 à 12, c’est l’échelle de Richter .

     

     

    Japon : Kobé

    Haïti : Port au prince

    Date :

    Intensité :

    Morts :

     

    1995

    7.2

    6300 morts

    2010

    Entre 7.0 et 7.3

    300 000 morts

     

    Ces séismes sont comparables en intensité. Leur épicentre (l’endroit où se déclenche le séisme) est très proche d’une ville très importante.

    Le Japon et les séïsmes

    Comme le Japon est situé dans une zone de subduction de 4 plaques tectoniques (Pacifique, Nord-américaine, des Philippines et Eurasiatique), de nombreux volcans, comme le mont Unzen, sur l’île de Kyūshū, sont actifs.

     

    http://crdp.ac-amiens.fr/seismes/Images/g/plaques_japon.jpg

     

    Des milliers de secousses telluriques d’intensité variable (de 4 à 7,3 sur l’échelle de Richter) sont ressenties dans le Japon tout entier chaque année. Par ailleurs, les puissants et ravageurs tremblements du plancher sous-marin génèrent des raz-de-marée appelés tsunamis.  

     

     

    http://naturendanger.canalblog.com/images/Seismes_du_Japon_1990.2000.gif

     

    1/5e des séismes d'une magnitude égale ou supérieure à 6 recensés dans le monde surviennent au Japon 



    Le séisme de Kōbe en 1995 fit 6 437 morts et 43 792 blessés. Celui du Kantō en 1923 fit lui plus de cent mille morts, occasionnant la destruction par incendie de la plupart des maisons en bois. Le Japon enregistre chaque année environ 20 % des séismes les plus violents dans le monde.

    Les dégats peuvent se montrer considérables

    http://www.la-croix.com/mm/illustrations/Multimedia/Actu/2008/6/15/japonpont.jpg

    http://www.ce.washington.edu/~liquefaction/selectpiclique/kobe95/expressway.jpg

     


     

    http://www.ladocumentationfrancaise.fr/cartotheque/IMG/jpg/ASIE-Japon-08-01.jpg


    Les sources naturelles d’eau chaude (appelées onsen) sont nombreuses et très populaires. Elles ont souvent été aménagées en bains publics, hôtels ou stations thermales pour les séjours de villégiature et retraites de santé. On peut par exemple s’y baigner dans des « baignoires » naturelles de 40 à 65 °C.

     


    Le Séisme à Haïti

    Le séisme de 2010 à Haïti est un tremblement de terre d’une magnitude de 7,0 à 7,3 survenu le 12 janvier 2010 à 16 heures 53 minutes, heure locale. Son épicentre est situé approximativement à 25 km de Port-au-Prince, la capitale d’Haïti. Une douzaine de secousses secondaires de magnitude s’étalant entre 5,0 et 5,9 ont été enregistrées dans les heures qui ont suivi.


    Un second tremblement de terre d’une magnitude de 6,1 est survenu le 20 janvier 2010 à 6 heures 3 minutes, heure locale. Son hypocentre est situé approximativement à 59 km à l’ouest de Port-au-Prince, et à moins de 10 kilomètres sous la surface.

    Le premier tremblement de terre a causé de nombreuses victimes, morts et blessés. En date du 9 février 2010, Marie-Laurence Jocelyn Lassegue, ministre des communications, confirme un bilan (provisoire) de 230 000 morts, 300 000 blessés et 1,2 million de sans-abris L'Institut géologique américain avait annoncé le 24 janvier avoir enregistré 52 répliques d'une magnitude supérieure ou égale à 4,5. 211 rescapés ont été extraits des décombres par les équipes de secouristes venues du monde entier. Solidarité internationale venue renforcer les efforts des haïtiens[ qui eux-mêmes, souvent à mains nues, ont sauvé des décombres des centaines de personnes.

    Les structures et l’organisation de l’État haïtien ont souffert de l’incident ; au bout de trois jours, l’état d’urgence a été déclaré sur l’ensemble du pays pour un mois. De très nombreux bâtiments ont également été détruits, dont le palais national et la cathédrale Notre-Dame de Port-au-Prince.

    Selon Institut d’études géologique des États-Unis, le tremblement de terre aurait eu une magnitude de 7 (soit l’équivalent de l’énergie dégagée par une bombe H d’environ Mt) et son foyer serait à une profondeur relativement faible de 10 km[ (séisme dit crustal).


     

     

    La première réplique a eu lieu 19 minutes après le premier choc, laissant entrevoir une aggravation de la situation compte tenu de l’impossibilité de mettre en place des premiers secours dans les minutes suivant l’incident. La magnitude de ces répliques, approchant 6, constitue également un autre facteur, rare dans ce type d’événements, le qualifiant de catastrophe majeure : par définition, les effets des répliques « peuvent causer des dommages majeurs à des édifices mal conçus dans des zones restreintes. Cause de légers dommages aux édifices bien construits ».

    Des témoins du séisme qui ont pu joindre les médias internationaux pendant la nuit ont rapporté avoir vu sur la voirie des voitures qui « sautaient sur place ».

     

     

    Et la France ?

     

    Fichier:Quake epicenters 1963-98.png

     

     

    Fichier:Mont Granier.jpg

    Cette falaise de près de 900 m de haut, la plus haute de France dit-on, apparut dans la nuit du 24 au 25 novembre 1248, suite à un gigantesque éboulement faisant disparaître une partie de la montagne.

     

    Les plus récents séismes en France se sont produits les :

     

     

     

     

    2011 au Japon (Sendaï) : 9.1 sur l’échelle de Richter.

    17 à 18 000 morts.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Les pays riches ont un avantage. Ils peuvent plus facilement anticiper les séismes en faisant des constructions adaptées : Normes para-sismique.

     

    Pb : Cela coûte cher. De nombreux pays n’ont pas les moyens ni de financer, ni de surveiller. En cas de Séismes ces pays n’ont pas forcément les moyens d’évacuer ni de soigner les blessés.

     

     

    Conclusion :

    Les séismes, tornades, tsunamis agissent comme des révélateurs des carences (manques) des pays. Il n’y a pas de catastrophes naturelles.

    Les catastrophes  naturelles sont prévisibles, on doit pouvoir en tirer les enseignements :

    -        Zones inondables, techniques de construction, information à la population…

     

     

    La France n’est pas à l’abri des séismes ou aux autres catastrophes. Il faut apprendre les consignes de sécurités.

     

     

    Liens

    (Arte) Le dessous des cartes : Risques naturels, tous inégaux (2010)


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