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La France de 1815 à 1914
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LA FRANCE DE 1815 A 1914<o:p></o:p>
(4 à 5 heures)<o:p></o:p>
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Séance : objectifs de connaissance<o:p></o:p>
L'accent est mis sur la recherche, à travers de nombreuses luttes politiques et sociales et de multiples expériences politiques, d'un régime stable, capable de satisfaire les aspirations d'une société française majoritairement attachée à l'héritage révolutionnaire. <o:p></o:p>
vocabulaire: monarchie constitutionnelle, libéralisme, modéré, conservateur, réactionnaire, suffrage universel, démocratie, coup d'état, second Empire, plébiscite, régime parlementaire, antiparlementarisme, radical, socialiste, anarchiste, laïque, anticlérical. <o:p></o:p>
support <o:p></o:p>
Repères chronologiques :la monarchie constitutionnelle en France (1815-1848), la seconde république (1848-1852), le second Empire (1852-1870), proclamation de la république le 4 septembre 1870, Pasteur découvre le vaccin contre la rage en 1885, l'affaire Dreyfus en 1898, l'exposition universelle à Paris en 1900. <o:p></o:p>
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INTRODUCTION
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Faire une frise chronologique:<o:p></o:p>
- 1815 à 1824: Louis XVIII (restauration)<o:p></o:p>
- 1824 à 1830: Charles X<o:p></o:p>
- 1830 à 1848: Louis Philippe (monarchie de Juillet)<o:p></o:p>
- 1848 à 1852: Seconde république<o:p></o:p>
- 1852 à 1870: Second Empire de Napoléon III<o:p></o:p>
- 1870 à 1940: Troisième république.<o:p></o:p>
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Problématique: Comment la France devient-elle définitivement républicaine ?<o:p></o:p>
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PARTIE I: La monarchie constitutionnelle (1815-1848)<o:p></o:p>
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Introduction<o:p></o:p>
Les nuances de la monarchie et contexte de la Sainte Alliance.<o:p></o:p>
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Louis XVIII :On fait comme si la révolution et l'Empire n'avaient jamais existé. La première constitution est signée de la main de Louis XVIII pendant la "18ème année de son règne" (mort de Louis XVI en 1793, mort de Louis XVII en 1798). Il réconcilie, bourgeoisie et aristocratie.<o:p></o:p>
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Charles X :Seuls les grands propriétaires peuvent voter. Il rêve d'une monarchie absolue (multiples signes : sacre, censure, )jusqu'au trois glorieuses (27-29 juillet 1930).<o:p></o:p>
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Question, doit on revenir à la république ? Bourgeoisie place la branche des orléanistes. Autre branche.<o:p></o:p>
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Liberté guidant le peuple p114.<o:p></o:p>
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Louis Philippe :Régime plus libertaire, mais crise économique (chômage, inflation).<o:p></o:p>
Drapeau tricolore, baisse du cens.<o:p></o:p>
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La défaite de Napoléon contre la Sainte alliance (1815) ramène la monarchie en France avec la personne de Louis XVIII. Cependant cette monarchie est constitutionnelle, les principes de la révolution sont acceptés (égalité, liberté) et le droit de vote existe. <o:p></o:p>
Cependant les tendances absolutistes (sacre) de Charles X, laccès difficile au vote (cens), la censure mettent le peuple dans la rue entre le 27 et le 29 juillet 1930 (trois glorieuses). Même si le nouveau roi Louis Philippe accepte le drapeau tricolore et les principes libéraux, rien ne change et la crise économique et politique sinstallent. Le peuple descend dans la rue en février 1848 (printemps des peuples) et on proclame la République.<o:p></o:p>
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Conclusion<o:p></o:p>
Aucun des régimes monarchiques, même les plus libertaires n'ont réussit à satisfaire la population. Aujourd'hui l'idée monarchique est attachée à des images comme celles de Thierry Ardisson ou stéphane Bern...<o:p></o:p>
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PARTIE II: La République et lEmpire (1848-1870)<o:p></o:p>
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1) La seconde république (1848-1852)<o:p></o:p>
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On plante des arbres de la liberté comme en 1790 (ils seront abattus en 1852)<o:p></o:p>
1848: Abolition de l'esclavage grâce à Victor Schoelcher.<o:p></o:p>
On essaie de remettre les chômeurs au travail grâce à la création des ateliers nationaux.<o:p></o:p>
Ce sont les premières élections au suffrage universel <o:p></o:p>
Mais l'opinion est sceptique et ne croit plus à la stabilité d'un régime républicain. Ils sont partagées entre Bonapartistes, royalistes (absolutistes ou modérés), anarchistes, socialistes et républicains. Ils ont envie d'avoir un chef, un leader. Ils rêvent encore de la France victorieuse de Napoléon Ier, pensant sans doute "qu'il savait mettre les choses en place". D'où l'accession au pouvoir de Napoléon III jusqu'à sa capture par les allemands à Sedan en 1870.<o:p></o:p>
Cette république rétablie le suffrage universel masculin, légifère sur le temps de travail et abolie lesclavage. Cependant linstabilité économique la fragilise et le président Louis Napoléon en profite.
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2) Le second Empire (1852-1870).<o:p></o:p>
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Introduction<o:p></o:p>
Le rêve d'une grandeur passée<o:p></o:p>
Un régime autoritaire...<o:p></o:p>
10 décembre 1848: Louis Napoléon Bonaparte est élu président de la république au suffrage universel <o:p></o:p>
2 décembre 1851: Coup d'état. <o:p></o:p>
1852: Il se proclame empereur sous le nom de Napoléon III. Il peut s'appeler Empire car il contrôle une partie du Mexique (ça finira mal), puis la Savoie et le comté de Nice donné par l'Italie.<o:p></o:p>
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La censure. La peur des étrangers: devant les envie expansionniste de la France qui rappellent l'oncle de Napoléon III.<o:p></o:p>
Le régime est autoritaire par nature, puisque il est impérial. Il est donc aussi naturel qu'il ait envie de constituer un état plus important, au détriment des relations avec les pays voisins.<o:p></o:p>
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... Qui devient libéral (1860-1870)<o:p></o:p>
Une liberté ténue<o:p></o:p>
1864: Droit de grève<o:p></o:p>
1868: Petite liberté de la presse.<o:p></o:p>
Le démarrage industriel<o:p></o:p>
Le Paris d'Haussmann <o:p></o:p>
quartiers élégants, salubrité mais aussi ouvriers rejetés à la périphérie.<o:p></o:p>
Utilité (Opéra, Louvre, Bibliothèque nationale, Halles, abattoirs, Gare, grands magasins...)<o:p></o:p>
Ordre (préfecture de police, palais de justice, casernes)<o:p></o:p>
adaptation aux chemins de fer (et même à l'automobile avant même qu'elle existe. En fait pour éviter les barricades)<o:p></o:p>
bois de Boulogne et de Vincennes, Champs-Elysées.<o:p></o:p>
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Une guerre de prestige perdue (1870)<o:p></o:p>
Juillet 1870: déclaration de guerre à la Prusse. <o:p></o:p>
C'est une guerre courte (6 mois), limitée (France-Allemagne), uniquement sur le territoire français, avec des sièges (Sedan pendant 24h et Paris pendant 4 mois) et des déplacements de troupe.<o:p></o:p>
En 1871, un tiers sur territoire français est occupé par l'armée allemande et le régime est déjà tombé. <o:p></o:p>
Mais ce régime a eu aussi des réalisation intéressantes.<o:p></o:p>
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PARTIE III: La troisième république (1871 à 1940)<o:p></o:p>
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Introduction<o:p></o:p>
Comment s'enracine l'idée d'une France républicaine ?<o:p></o:p>
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Un contexte de naissance étonnant :<o:p></o:p>
Gérer la défaite. <o:p></o:p>
Monarchie ou République ?<o:p></o:p>
Commune P150.<o:p></o:p>
du 18 mars au 28 mai 1871)<o:p></o:p>
Une révolution utopiste qui a échouée. Pas de leader, pas de héros, vous ne la verrez donc jamais à la télé. d'autant plus qu'au bout du compte ils ont perdu.<o:p></o:p>
31 octobre au 26 janvier 1871: Siège de Paris, première tentative d'insurrection<o:p></o:p>
26 mars 1871: 1ère élections municipales du nouveau régime.<o:p></o:p>
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Objectifs:<o:p></o:p>
Supprimer l'état. Socialisation des moyens de production,<o:p></o:p>
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La "semaine sanglante":38 978 arrêtés et jugés, 36 309 comparus, 10 137 condamnés.<o:p></o:p>
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Versaillais: 1 150 morts<o:p></o:p>
Communards: 23 723 morts (en fait environ 65 000 morts)<o:p></o:p>
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La commune annonce en fait l'avènement du socialisme en 1917 avec un certain Lénine en Russie.<o:p></o:p>
Son échec rassure les grands bourgeois qui soutiennent alors la troisième république.<o:p></o:p>
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Mac Mahon, un royaliste, crée la république !<o:p></o:p>
1870: Les Allemands assiègent la capitale. Le gouvernement négocie un armistice pour que les français élisent un gouvernement qui puisse choisir s'il décide de continuer ou non la guerre.<o:p></o:p>
1871: armistice, perte de l'Alsace-Lorraine.<o:p></o:p>
Une république royaliste. les royalistes sont majoritaires après les élections de 1871<o:p></o:p>
mais ils sont partagés entre orléanistes et légitimistes. De plus ils prennent des décisions qui sèment la révolte chez les parisiens. On leur supprime les aides, l'assemblée déménage à Versailles. L'insurrection gagne Paris; c'est la commune.<o:p></o:p>
1873: Thiers (républicain) démissionne, Mac Mahon (royaliste) est nouveau président de la république en attendant la restauration de la monarchie.<o:p></o:p>
1875: Les orléanistes votent avec les républicains les lois qui fondent la IIIème république. Les républicains gagnent les élections.<o:p></o:p>
1879: Démission de Mac Mahon remplacé par Jules Grévy, les républicains peuvent alors avoir une majorité pour commencer leur programme. Le 14 juillet devient fête nationale et la marseillaise l'hymne de la France.
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La fin du 2ne empire débouche sur une guerre civile entre une assemblée monarchiste qui finira par proclamer la république de par ses divisions et le peuple de Paris organisé en Commune.
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- Un enracinement (1879 à 1887)<o:p></o:p>
Doc p 153 <o:p></o:p>
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Des acquisitions P154<o:p></o:p>
- La scolarité: enseignement primaire gratuit en 1881, laïque et obligatoire en 1882.<o:p></o:p>
- La liberté de la presse 1881<o:p></o:p>
- Service militaire pour tous en 1881<o:p></o:p>
- Droit d'association professionnelle en 1884 (l'inverse de la loi Le Chapelier)<o:p></o:p>
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Des réformes<o:p></o:p>
- Séparation de l'église et de l'état en 1905. Elle n'interdit pas la religion mais veut empêcher que les prêtres soient payés par l'état pour empêcher qu'ils aient un droit de regard sur l'éducation et les lois. Elle veut constituer un équilibre entre la foi (catholique) du plus grand nombre et la nécessité de la part de l'état de rester neutre (évoquer le cas particulier de l'Alsace-lorraine)<o:p></o:p>
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République malade :
- L'Affaire Boulanger: La première alerte (1886)<o:p></o:p>
Il rassemble autour de lui tous les mécontents (bonapartistes, royalistes...). Il agit en démagogue et menace de s'emparer du pouvoir en 1889. Mais il se défile et se suicide en fuite en Belgique. Décevant alors beaucoup de français.<o:p></o:p>
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Les attentats anarchistes<o:p></o:p>
Ils se multiplient et seront l'étincelle de la première guerre mondiale.<o:p></o:p>
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Les scandales financiers Panama<o:p></o:p>
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L'Affaire Dreyfus (1894 - 1906) P156<o:p></o:p>
sept 1894: Une femme de ménage espionne française fouille la corbeille de l'attaché militaire allemand Von Schwartzkoppen. Elle y trouve la mention du nouveau canon hydraulique français. Il y a donc un traître ! Un officier à trahit.<o:p></o:p>
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1894: Dreyfus est accusé d'avoir trahi la France pour l'Allemagne. Il est dégradé. Dreyfus était juif, il y a-t-il un antisémitisme de l'armée ? Son procès est tronqué. On ne montre pas à ses défenseurs les preuves qui l'accusent. Il est embarqué sur le "ville de St Nazaire " vers la Guyane.<o:p></o:p>
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- Problème, le frère de Dreyfus trouve le coupable. C'est le commandant Esterhazy.<o:p></o:p>
- Le nouveau commandant des services secrets (colonel Picquart) découvre que les preuves sont fausses. Il en fait part à son Général, qui lui demande de ne rien dire. De plus, le gouvernement envoie le général en Tunisie, histoire d'être sûr qu'il ne parle pas...<o:p></o:p>
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- Esterhazy demande à passer devant le conseil de guerre et est acquitté comme il l'avait prévu... <o:p></o:p>
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13 janvier 1898, Emile Zola dans "l'Aurore" imprime son "J'accuse". Il confirmera alors son statut de plus grand écrivain de la fin du XIXème siècle (Victor Hugo étant plus tôt dans le siècle). il risque la cour d'assise pour ce geste.<o:p></o:p>
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Zola est condamné pour diffamation et expose les preuves de ce qu'il avance. En août, il prouve qu'une pièce du dossier est fausse ! L'armée est bien embêtée, forcément...<o:p></o:p>
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Le colonel Henry avoue avoir produit de fausses preuve pour faire inculper Dreyfus. Il se suicide dans sa cellule avec une lame de rasoir (on lui a donné ?)<o:p></o:p>
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Cette querelle déchire la France.<o:p></o:p>
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1899: Dreyfus est à nouveau condamné à Rennes (avec circonstances atténuantes) mais gracié par le gouvernement (pour arranger tout le monde)<o:p></o:p>
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1906: Il est innocenté, réhabilité, décoré de la légion d'honneur. Zola, mort en 1902 aura ces cendres transférée au Panthéon.<o:p></o:p>
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CONCLUSION FINALE
La France se partage alors entre:<o:p></o:p>
- Radicaux: très anticléricaux<o:p></o:p>
- SFIO: socialistes de Jean Jaurès <o:p></o:p>
- Modérés<o:p></o:p>
- Conservateurs (monarchistes, bonapartistes, nationalistes...)<o:p></o:p>
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L'idée d'une France républicaine est acceptée, mais les faiblesses du régimes sont encore importantes.<o:p></o:p>
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